PHOTOS. L'hôtel du Grand cerf à Carignan poursuit sa rénovation - L’Ardennais

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Mis en ligne le 10/08/2020 à 19:00

Par Anne Despagne

Carignan (Ardennes)

La réhabilitation de l’hôtel-restaurant Le Grand cerf à Carignan a débuté il y a un an. Le Covid-19 a tout compliqué.

L’ESSENTIEL

Créé il y a près de 130 ans, l’hôtel-restaurant du Grand cerf à Carignan a longtemps été une « institution ».

L’établissement, propriété de la famille de Georges Tanazacq, est repris en 1989 par Jean-Claude Tripier et son épouse, qui le gèrent jusqu’en 1996, avant d’en confier la gestion à Christiane Froelicher. Un désaccord juridique et commercial oppose la gérante au couple pendant plusieurs années.

L’hôtel-restaurant ferme en 2016, avant d’être repris à nouveau par les époux Tripier, qui décident d’y apporter de profonds changements.

Le grand chantier. À l’hôtel du Grand cerf de Carignan on est en plein travaux, cet été. Les deux associés à la tête de la rénovation de l’établissement, Jean-Claude Tripier et Karl De Bels, mettent les bouchées doubles pour rattraper une partie du retard. Le calendrier avait, dès avant la crise du Covid-19, été malmené par la cessation d’activité d’un premier plâtrier. Le second ne s’est pas bien entendu avec l’architecte... Comble de malchance, la crise sanitaire a encore un peu plus compliqué les choses. Hésitations dans les consignes gouvernementales, problèmes pour mobiliser les ouvriers, manque de masques, livraisons chaotiques... les obstacles se sont accumulés pendant de longues semaines.

“Notre objectif est désormais d’ouvrir le restaurant pour début septembre, à l’occasion de la fête de Carignan”

« Alors que nous espérions être prêts pour avril 2020, et commencer tranquillement notre saison, nous n’avons rien pu ouvrir », regrette M. Tripier, qui n’est pas du genre à se laisser abattre, même si la situation financière est à prendre très au sérieux. « Il y a beaucoup d’argent qui sort en ce moment... et rien qui rentre », avoue l’ancien assureur, qui rappelle que le coût des travaux s’élève à 700 000 euros. La structure de l’entreprise est celle d’une société par actions simplifiées à capital variable. Chaque contributeur est invité à apporter une part de 1 000 euros.

Aussi, pour ne plus perdre de temps, et pour lancer malgré tout une partie de l’activité, MM. Tripier et De Bels ont-ils décidé d’ouvrir au plus vite la partie restaurant, selon le modèle prévu. À savoir : bar à salades et barbecue à volonté sur plancha.

Le premier étage de l’hôtel, plus tard

Tout le matériel et le mobilier sont là, pour pouvoir proposer 60 couverts, « tout au long de la journée, c’est l’avantage de cette formule », détaille M. Tripier. Le bar est installé et le rez-de-chaussée a été refait (plafonds, fenêtres, carrelages, terrasse...). «  On a des gens qui passent une tête et qui nous demandent ce qu’ils peuvent manger... Je ne suis pas inquiet en ce qui concerne la clientèle ! Carignan enregistre le passage de quelque 9 000 véhicules par jour... », analyse celui qui veut bien admettre une part de « folie » à son projet mais est persuadé de sa viabilité : « Notre objectif est désormais d’ouvrir le restaurant pour début septembre, à l’occasion de la fête de Carignan. »

La partie « hôtel » ouvrira dans un second temps, et en deux phases : le premier étage d’abord, avec 10 chambres. Pour cela, il faudra attendre encore un peu.

August 11, 2020
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Cerf

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