À l'occasion du quarantième anniversaire de la dépénalisation de l'homosexualité, la Première ministre a annoncé, jeudi 4 août, la nomination d'un "ambassadeur aux droits LGBT+". Une déclaration qui n'a pas fait l'unanimité…
Lors d'une visite dans un centre LGBT+ à Orléans, à l'occasion du quarantième anniversaire de la dépénalisation de l'homosexualité, jeudi 4 août, Élisabeth Borne a annoncé la création d'un poste d'ambassadeur aux droits LGBT. Celui-ci aura pour mission de "défendre la dépénalisation universelle de l'homosexualité et de la transidentité", a expliqué la Première ministre qui s'est dite inquiète de la remise en cause des "droits LGBT+ dans le monde" et "notamment en Europe ces dernières années".
Cette nomination sera par ailleurs accompagnée d'un fonds de trois millions d'euros pour créer dix nouveaux centres d'accueil LGBT+. Mais, cette annonce a soulevé des interrogations et a fait grincer des dents certaines personnalités. Nomination "gadget", "diversion sociétale", "enfumage"… Les critiques se sont multipliées sur les réseaux sociaux après les propos de la cheffe du gouvernement qui s'apprête à partir en vacances dans le Var, rapporte Le Figaro, vendredi 5 août.
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Nicolas Dupont-Aignan tacle violemment Élisabeth Borne
"Quelle ineptie que la nomination d'un ambassadeur LGBT, qui consacre la notion de communauté, dans un pays dont la Constitution s'y oppose !" a notamment jugé Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France ! Le porte-parole de l’Inter-LGBT a, quant à lui, affirmé qu'"avoir un ambassadeur spécifique sur ces questions n’empêche pas de rester dans un cadre républicain".
Pour la présidente de l'association GayLib, Catherine Michaud, "c’est le rôle de la France, pays des droits de l’homme et de l’égalité, de reprendre le leadership sur ces sujets. Rien n’a bougé depuis le discours de Rama Yade (alors secrétaire d’État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l’homme, NDLR) devant l’ONU en 2008. À travers le monde, des personnes LGBT risquent encore la prison à vie ou la peine de mort". Ces mesures ont toutefois été plutôt bien saluées par les associations militantes, nuancent cependant nos confrères.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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